Pourquoi ces cépages sont-ils oubliés ?
Pour comprendre pourquoi ces cépages sont si peu présents, il faut remonter dans l’histoire. Avant le phylloxéra (cet insecte dévastateur qui ravagea les vignobles au XIXe siècle), le vignoble champenois était bien plus varié. Chaque région cultivait des cépages adaptés à ses conditions climatiques et à son terroir. Cependant, la replantation qui suivit la crise viticole favorisa des cépages plus performants, comme le pinot noir, le chardonnay et le meunier.
Le XXe siècle marqua une simplification des pratiques viticoles, avec un objectif de qualité et de constance. Les cépages rares, plus exigeants et moins productifs, furent donc peu à peu écartés. Pourtant, ces variétés oubliées avaient des profils aromatiques uniques, capables d’offrir des champagnes aux expressions singulières.